Boma France lance le Boma Challenge
Publié le 12 novembre 2018
Avec le Boma Challenge, nommez des porteurs de projets, des personnalités ou des dirigeants de grandes entreprises : nous irons à leur rencontre pour leur poser 2 questions.
La croissance des inégalités est exponentielle
En quelques années, les écrans et les ordinateurs ont rendu le monde totalement transparent. La concentration de la richesse des uns est devenue visible de tous.
Après 20 ans de révolutions technologiques, la croissance exponentielle des inégalités est l’un des plus importants défis pour ces prochaines années. Avec ce défi sont nées des solutions, mais également des peurs exponentielles.
Partout dans le monde, on voit monter la peur du chômage massif et de l’automatisation, de l’obsolescence des compétences et des déclassements ou encore de la mondialisation et des invasions.
Que peut-on faire face à ce phénomène ?
Peut-on faire confiance aux politiques publiques ? Même si certains gouvernements essaient d’agir, on se rend compte que le temps du politique est incompatible avec celui de la transformation et qu’il a systématiquement dix ans de retard.
Peut-on s’appuyer sur les sociétés civiles, les ONG ou les associations ? Même si elles aident, elles se montrent plus efficaces dans les campagnes de communication et d’influence que dans l’action concrète.
Aujourd’hui, quelles sont les structures qui disposent à la fois des ressources, des financements, des moyens de production, qui vont maîtriser la distribution, avoir accès au marché et qui peuvent toucher des milliards d’humains ?
Il ne s’agit pas des petites entreprises ou des startups mais des grandes entreprises et multinationales. Ce sont elles qui peuvent agir pour lutter contre les inégalités dans l’éducation, le logement, la mobilité, l’accès aux soins, aux technologies ou à Internet.
Les entreprises ont-elles intérêt à réduire les inégalités ?
La réponse est oui car elles peuvent créer de la valeur durable. Non pas dans une logique philanthropique, mais bien économique. Pourquoi ? Parce que le désir de sens est partout : chez leurs clients qui veulent acheter des produits et des services issus de modèles vertueux, chez leurs salariés qui veulent travailler pour des projets au service du bien commun.
Les actionnaires s’y mettent également. Le plus important fond d’investissement au monde BlackRock a investi 200 milliards dans l’impact et dans des causes, avec une rentabilité meilleure que les fonds court-termistes. Les entreprises ont compris que les révolutions digitales leur offraient la possibilité de se transformer en contribuant à être plus rapide, plus forte voire souvent, moins chère.
Comment créer de la valeur et du sens ?
En s’attaquant aux grands défis qui se profilent et en particulier, à celui des inégalités. Cela fait 5 ans que Boma agit et tente de mettre l’innovation au service du bien commun. Pour poursuivre cette mission, nous allons aller à la rencontre des dirigeants de grandes entreprises pour leur poser 2 questions :